Range moi ton bordel !

Aucun commentaire In Expos, Nostalgeek On  19 juin 2013 

Je vous propose aujourd’hui un article un poil différent puisqu’il sera consacré à ma collection de bédés .Il ne s’agira pas de jouer à qui a la plus grosse (ce n’est pas le but,et je suis pas certain de gagner à ce jeu) mais de de te montrer ami lecteur (tu permet que je te tutoie juste un instant ?) certains objets qui me tiennent à cœur, qui sont chargés de souvenirs, d’anecdotes et surement de choses qui feront écho avec ton passé,ta vie . Du moins je l’espère ! 

On commence par une vue d’ensemble de ce qui était fut un temps un mur (il paraîtrait qu’il existerait encore quelque part ) ou sont accumulés dans des bibliothèques souffrants le martyre la plupart de mes bédés (ce qui me fait regretter de ne pas être à l’université de l’Invisible ou la magie à tendance à donner vie aux ouvrages et à courber l’espace temps .

 

Et au dessus subissant les attaques de la poussière (le pire ennemi du collectionneur) une petite partie (le reste est, pour cause de risque de dispute conjugale, parqué dans des boites à la cave) de ma collection de jouets, heu de produits dérivés .Allez savoir pourquoi, le Godzilla est un de mes favoris .

 

Le soucis lorsque l’on collectionne les bédés, surtout lorsqu’on ne gagne pas au Loto, c’est de trouver de la place pour tout stocker.Perso je gratte de la place comme ici en envahissant (légèrement) la  chambre de mes filles en arguant du fait que dans cette bibliothèque on trouve des illustrés pour enfants (Astérix, Tintin, Léonard and Co…)

 

Si Mickey, Donald et autres animaux anthropomorphes ont nourrie mon enfance, je me suis vite tourné (comme beaucoup, n’est ce pas ? )  vers le monde merveilleux des comics via Strange, Nova, spécial Strange et autres récits complets Marvel édités par Lug (puis Semic) .Un choc qui m’a traumatisé à l’époque (lointaine) et qui depuis ne m’a jamais laisser de répit .Depuis ce jour je garde chacun de mes comics tel un Gollum avec son précieux .

 

Bien entendu je n’étais pas né lors des grands débuts de Strange, et il me manque beaucoup de numéros.Mais c’est ce qui fait, à mon avis, tout le sel  de cette collection : jamais terminées (surtout vu les prix exorbitants de certains numéros) et donc toujours en mouvement . Lorsque j’étais ado, je tapissais les murs de ma chambre avec mes Strange. Ce qui fait qu’à chaque nouvel achat d’un numéro manquant (achat souvent fait au marché le dimanche) je devais décaler tout pour avoir un ordre cohérent…Quand j’y repense je trouve ça limite dingue !

 

La mort de Captain Marvel, un moment ou j’ai enfin compris la finalité de la vie.Et aussi ce qu’étaient devenus mes poissons rouge et mon hamster ! Quand un comics deviens instructif…Ah oui Au dessus vous avez l’édition originale (à droite, reconnaissable au logo Lug) et à gauche la réédition .

 

En fouillant chez ma mère j’ai retrouvé parmi des posters de musique cette merveille .Je négocie encore l’encadrement et l’accrochage dans le salon avec madame .

 

Plutôt que la cohérence c’est maintenant souvent le format qui ordonne mon rangement, ce qui explique pourquoi Yukito Kishiro côtoie Alan Moore et Franck Miller (encore que Kishiro doive énormément au style de Miller et de Patt Mills ) 

 

La moindre place est exploitée .Et souvent je suis obligé de ranger les albums sur deux rangées voire même sur le dessus d’autres rendant la visibilité plus que difficile .

J’ai découvert le Fumetti (équivalent Italien du comics) lors de l’achat d’un Martin Mystère dans un Maxi Livres (remenber de ces magasins ?) .La puissance du dessin en noir et blanc et la tenue des histoires, me fera courir plus tard avec la totalité de mon argent de poche  (plus une rallonge sur le mois prochain) dans cette boutique pour acheter tout ce que je pouvais trouver sur ce sujet dans la même collection .(sachant que de nos jours le même livre de Dylan Dog avec une pagination réduite de moitié coûte plus de 18 euros je considère ces achats comme un investissement à long terme…Du moins c’est l’excuse que je sors à ma femme ^^) 

 

Petit je lisais les aventures de Snoopy es t les Peanuts sans comprendre réellement le sens de ces cases.Ce n’est que plus tard lors de la parution de ces intégrales (qui ne seront complètes qu’en 2018, encore une preuve que les Mayas avaient tout faux ) que j’ai enfin pris conscience de l’humour et de la tristesse aussi que se dégage de ces strips .Une mélancolie qui nous prouve s’il en était besoin que Charles M. Schulz était un grand conteur .

 

Little Nemo ou comment dépasser la limite narrative d’une page à chaque histoire .Un sens de l’image démesuré, et une sorte de psychédélisme avant-gardiste qui vous saute aux rétines et ne vous lâche plus !  

 

Si vous reconnaissez ces magazines, alors vous êtes vieux…Et pleurer n’y changera rien ! 

 

Interlude goodies avec une des seule figurine qui est encore dans son emballage d’origine : Igor du film Frankenstein junior (j’adooooore !) 

 

Bien avant que Urban nous publie du DC Comics il y eu les publications en noir et blanc (et recadrés…Et retouchées !) de chez Aredit .La joie de découvrir les aventures de Flash, de green Lantern et de Atom-Man pris le pas sur des parutions sporadiques et des textes faits à la machine à écrire. Je me souviens qu’à l’époque je ne comprenais pas pourquoi Flash agissait à visage découvert. Ah la naïveté de la jeunesse ! 

 

Superman est l’un de mes héros favori (même si j’adore le rabaisser dans mes articles) et lorsque j’ai trouvé ces numéros de 1967 lors d’une brocante je les ai dévorés d’une traite .Depuis j’ai peur de les sortir de leurs pochettes, craignant qu’ils tombent en lambeaux .

 

Il y a 20 ans de cela, pour trouver des vieilles bds il fallait chiner lors des brocantes, des marchés et surtout avoir le c*l bordé de nouilles (50 roubles à celui qui m’explique cette expression) pour réussir à trouver la perle rare. De nos jours avec Ebay il est plus aisé de retrouver ces petits formats gorgés de merveilleux dessins de Curt Swan .Autre époque, autres mœurs !

 

Deux beaux albums dont un qui prouve que Miguel se trompe dans ses descriptions de Sandman (^^) 

 

Un album de Magnus le chasseur de robots aux aventures délicieusement désuètes (ah ces robots-tuyaux-de-poêle )   trouvé enfant dans une pochette de livres à 20 francs .Avec un album de Star Trek inclus dedans . 

 

Une curiosité hors comics avec un album de Tintin datant de 1962 (Hérgé était encore en vie ) .

 

Un making of bien avant l’heure sur cette série qui me fit tant fantasmer sur les gadgets de ce justicier .

 

En 1998 lors d’un déplacement pour un job d’été je découvre ce magazine, pensant (à tort) tomber sur un fanzine qui s’est glissé dans un kiosque par inadvertance.Ce mag, bien qu’imparfait avait un je-ne-sais-quoi qui me fit dire qu’il fallait le suivre .Quinze ans plus tard, et ce malgré un léger arrêt, il parait encore et tient une place particulière dans ma vie de fan de comics . C’est, par exemple, grâce à ce mag que j’ai découvert des boutiques  qui m’étaient jusqu’alors inconnues et des personnes qui partageaient les même hobbys (non pas hobbits bande de pervers !) que moi .

 

C’est par exemple dans une de ces boutiques que j’ai trouver ces exemplaires de Mad en Français . Vendus en lot ce fut un bon moyen de découvrir cet humour si particulier .

 

Et puisque l’on parle de Mad , passons donc à Mad Movies ! Ce qui fut un autre choc, mais cinématique cette fois ci . Et en avant pour un nouveau monde rempli de gloumoutes en plastique, de films d’horreur, et de franches rigolades en lisant les articles déconnant de Jean-Pierre Putters .Ces derniers temps j’ai plus de mal avec Mad, mais il semblerait que la relève soit là avec Metaluna .

 

Jean-Pierre Putters qui a d’ailleurs écrit (z’avez vu la transition de ouf ? ) ces opus à la gloire de ce « sous-genre » .Monument d’humour (je lui doit tout !) et fin connaisseur , ces livres sont une déclaration d’amour (et d’humour) à ces classiques (et moins classiques) du cinéma « déviant » .

 

Ce qui me permet de transiter gentiment vers le passage ou je vous parle des quelques dédicaces que j’ai eu la chance d’obtenir au fil des années .Et donc à tout seigneur, tout honneur voici celles du sieur Putters .

 

Celle ci obtenue lors de la sortie de son livre Mad…Ma vie ! (lisez le il est excellent ) .

 

Le tome un de Requiem, chevalier vampire et un Otto à la gouache par Olivier Ledroit (très gentil ) , eu lors du Collector Rendez-vous en 2001 (ça date !) et pour l’anecdote mon beau frère gardait l’album ouvert le temps du séchage lorsqu’un type est venu lui proposer de lui racheter (de nos jours je pense qu’il aurait sauter sur l’occasion ^^) 

 

Lors de cette même convention (qui était alors une exception, bon maintenant on a le Comic Con, mais avant macache !) j’ai rencontré Stan et Vince, à qui j’ai fait la demande lors de la dédicace de mon album « putain de télé ! » d’un incongru Casimir ! Ils se sont exécutés de bonne grâce et avec toute la retenue qui les distinguent .

 

Bon ok j’ai été grave chiant lors de notre rencontre et ça se sent pour cette dédicace de l’imploseur ! 

 

Je me souviendrais toujours de ce pauvre Gilbert Shelton, parqué dans un recoin de la convention…Seul et se faisant vraisemblablement chier comme un rat mort .Et pourtant les Freak Brothers c’est du bon ! 

 

Pour ceux qui connaissent l’oeuvre de travis Charest, le bonhomme est doué…Mais lent (mais doué) et lors des dédicaces c’est pareil. Alors pour obtenir celle ci j’ai du tricher un peu.Passer par le coté en arguant l’achat d’un poster.Et je vous avoue que ça marche plutôt bien !  

 

Fabrice Colin auteur de romans de fantasy humoristique et sa dédicace originale .

 

Celle ci est particulière pour moi puisque d’abord c’est Gotlib (un grand monsieur de la bédé ) et surtout parce que je l’avais obtenue via mon prof de Français Mr Igual (paix à son âme ) qui collaborait à Fluide Glacial pour une rubrique (l’iguane et le casoar ) .

 

Todd McFarlane…What else ? 

 

Ben en fait si j’ai un truc à dire à ce sujet : je me suis geler les cou*lles dehors en plein hivers durant plus de deux heures pour pouvoir le rencontrer durant environ deux minutes ! De plus il était à l’époque en tournée pour la promo du film Spawn…Dire que j’ai sécher un cours pour voir cette bouse ! (le film, pas le type !) 

 

Et pour finir en voilà un qui fait rugir Miguel puisqu’il s’agit de Cels Pinol, auteur de Fanhunter (et super connu en Espagne) que je n’ai jamais rencontrer en vrai mais qui était ami avec mon oncle (qui fait d’ailleurs une apparition dans un des numéros) .

 

Voilà c’est à peu prêt tout, j’espère ne pas avoir été trop chiant et si jamais cela vous donne envie de partager avec nous vos dédicaces d’auteurs en tout genre,ou des photos de vos collections , n’hésitez pas c’est avec plaisir ! 

(^^)