La Petite Mort de Davy Mourrier, la critique!!!

Aucun commentaire In BD, Critique On  25 février 2014 

Titre: la Petite Mort

Auteur / Illustrateur: Davy Mourrier

Édition: Delcourt

Sortie en Septembre 2013

Préface d’Alexandre Astier. En guests: Kyan Khojandi, Navo, Monsieur Poulpe, Flober, Simon Astier, François Descraques, Bérangère Krief, Constance, Yacine…

Le pitch: La Petite Mort est un enfant presque comme les autres. Sauf que plus tard, il devra reprendre le travail de Faucheuse de son papa. Ce qui tombe mal, c’est qu’en vrai La petite mort veut être fleuriste.

Au départ, j’ai eu envie de dire « Ben chacun sa merde, hein! Je voulais être pilote de chasse et mes parents voulaient que je sois pharmacienne, finalement je suis devenue glandeuse à forte appétence pour le mauvais goût et le gore, comme quoi on a les enfants que l’on mérite.

Comment vous parlez de cette petite bédé au format comics sans passer pour une grosse lèche-botte? Je vais faire de mon mieux mais je risque de ne pas être très objective tant je l’adore! Sortie sans faire trop de bruit, souvent signe de qualité, on peut y trouver des contributions de ce qui se fait de mieux en matière d’humour en ce moment. Des strips d’un ou deux pages, des gaufriers relativement classiques et des tonnes de surprises!

Le fil rouge, vous l’aurez compris est donc l’enfance de la mort. Ces petits tracas quotidiens comme de savoir comment elle est venue au monde, si elle est une fille ou un garçon, le travail de ses parents (seul bémol du livre, la côté hyper tradi papa travaille/maman s’occupe de la maison mais bon je chipote!), les animaux de compagnie, l’amour, la mort, la vie quoi! Un bel aperçu du monde de l’enfance sans mièvrerie ou complaisance. Ici pas de pitié pour les chatons, les vieux, les handicapés, les adultes, les enfants…surtout les leucémiques. Je sais ça se fait pas mais c’est trop bon! Il y a au moins trente vannes dont j’aurais adoré avoir la paternité…ou plutôt la maternité tant elles sont à la fois potaches et très fines.

On peut aussi voyagé grâce à cette histoire car on y fait un détour par l’espace avec son lot de fusées, normal, d’astronautes, rien de bien inhabituel  et de Bruce Willis, ha là vous avez tiqué! Un passage complétement en dehors de l’histoire, comme un gros fou rire entre potes. Bref, il vous la faut…si vous ne l’avez pas déjà. Et si c’est le cas, je n’ai qu’un mot à dire: Chapeau!

Si vous revendiquez un petit côté geek, vous trouverez votre compte car les pages foisonnent de références. Elles sont quand même écrite par un Master de la culture Geek puisque Davy Mourrier est le fondateur du collectif « Une case en moins » et le créateur de la série Nerdz où il joue de le rôle de Régis Robert. Il officie sur la chaine Nolife aux côtés de Didier Richard et Rémi Argaud. Il anime avec Monsieur Poulpe J’irais loler sur vos tombes et il co-crée et participe au Golden Show, émission de sketchs et parodies écrite par lui-même, Monsieur Poulple (encore lui) et François Descraques.  Pour ce qui est de la BD, il n’en n’est pas à son coup d’essai puisqu’on lui doit Il était une fois une fille que j’ai rencontré deux fois/ Maman, Papa, une maladie et moi parue chez Adalie en 2009, Mouarf Tome 1, journal d’un geek toujours chez Adalie en 2009, 41 euros pour une poignée de psychotrope co-éditions Adalie et Ankama en 2011, 50 francs pour tout chez Adalie/Ankama en 2012 et Karaté boy chez Ankama en 2013. Vous pouvez le suivre sur son blog excellent, Badstrip.

July

Chroniqueuse, râleuse, chieuse, vitrioleuse, voyageuse…Bref, une elfette avec un caractère de naine qui vous livre ses coups de gueule et ses coups de coeur dans ce monde sauvage qu’est la BéDé!

• Mail