Mieux vaut en rire que d’avoir la Dahl! [Critique]

 
Chez Roald Dahl tout navigue toujours sur la fragile frontière entre le dit « normal « et frisson dans le bas du dos….On dit pourtant que ses livres sont à classer dans la catégorie jeunesse…
Je sais que de nos jours la jeunesse joue à Call Of Duty mais a l’époque où il les a écrit ce n’était guère le cas.Et il faut bien le reconnaître, certes avec plus de subtilité que le sanglant des jeux PlayStation, ses romans sont quand même suffisamment inquiétants pour plaire à un lecteur plus aguerri.

Ils sont tous charmants les personnages de ces 12 nouvelles réunies dans  » Mieux vaut en rire« ,mais à y bien réfléchir, roald-dahl-dogscharmant n’est pas le sentiment qui nous vient d’instinct quand on les découvre…
La méfiance oui, la crainte aussi de savoir quand l’adorable logeuse qui vous offre si généreusement le gîte,le vieux gentleman au parapluie de soie ou la petite mamie pressée de prendre son avion vont déraper sec.
Car soyez sans illusion, si une chose est certaine avec Dahl, c’est qu’ils vont déraper affreusement dans un nuage d’humour grinçant.
Ses œuvres nombreuses et atypiques sont des bonbons au vinaigre enrobé d’un glaçage rose, et c’est là, en plus de son talent de conteur indéniable, que réside tout le plaisir à entamer un de ses romans.


On sait qu’on va être choqué, faire « ooooh ?? » en se mettant la main sur la bouche , rire avec un léger malaise frisant le voyeurisme… La seule surprise est quand, comment et pourquoi… Et ça franchement on ne le voit jamais venir.
Ce n’est pas sans rappeler les histoires courtes d’un autre grand talent britannique, j’ai nommé Alfred Hitchcock.
La vie est bien trop courte et contraignante pour se refuser de pareils petits bonheurs.


Encore une bible à laisser au pied du lit…

Lady Maggie Peel

Après avoir éclusé pendant plus de 30 ans toute la littérature à ma portée et avoir participé, à ma grande fierté, au Fanzine littéraire « Syllabus » mort prématurément il y a quinze ans, l’envie de faire partager mes découvertes me reprend.
Et c’est avec plaisir et sans prétention aucune que je vous invite à découvrir « Black Midnight », la page d’amateurs de polars en tout genre.

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